À la terrasse de Sudamala

Lorsque je prévois des déplacements à l’étranger excédant une dizaine de jours, j’ai la tendance de prévoir deux-trois endroits différents afin de changer d’entourage. J’aime bien m’immerger dans un complètement nouvel environnement, sans repères familiers – sortir de ma zone de confort, et des fois même réévaluer ce que je tenais pour acquis 🙂

C’est bien pour cette raison qu’après notre séjour à Ubud, nous nous sommes déplacées pour Sanur, une petite ville balnéaire à sud-est de Bali. Et au lieu de choisir un hôtel dans le style traditionnel, nous avons opté pour un établissement boutique haut de gamme.

Sudamala Resort

Situé au cœur de Sanur, dès le premier abord on dirait que Sudamala Resort est une essence-même du style architectural balinais. Mêlant le luxe contemporain à l’authenticité culturelle de l’île, son intérieur – fortement inspiré par des traditions indonésiennes – y intègre habilement des éléments de design moderne.

À l’entrée, un grand lobby ouvert fonctionnait en tant que espace galerie – on y exposait des œuvres d’artistes locaux. Soigneusement sélectionnées, des tableaux et des sculptures ornaient les murs et les espaces communs. L’exposition était librement accessible à tout le monde – et pas seulement aux clients du resort, aucun droit d’entrée n’était jamais demandé à personne.

Wantilan

Sudamala mettait à disposition une très belle piscine au cœur de l’espace détente, le grand jardin paysager était soigneusement aménagé, son restaurant proposait une cuisine fusion aux saveurs de tous les coins de l’Indonésie. Il y avait un choix entre plusieurs activités complémentaires – initiation à la cuisine balinaise, cours de yoga, démonstrations d’artisanat local, participations à la danse traditionnelle, séance photo en sarongs balinais – ma fille a opté pour un cours de façonnement d’un chapeau balinais à partir de lanières de palmier.

Notre séjour avait toutes les chances d’être parfait, mais il y avait par contre un – et assez fort – point bémol. Bien que notre chambre était agencée avec du soin – on a beaucoup apprécié le côté réfléchi et soignée son design, ainsi que l’utilisation du bois de teck dans les ornements, dans mes yeux de touriste européenne il y avait par contre un fort défaut: le toit de toute l’enfilade des chambres du premier étage était détaché des murs. Nous nous sommes donc retrouvées dans une sorte de pavillon ouvert, où le toit et les murs fonctionnaient comme deux éléments distincts complémentaires.

Bien que le toit formant une ouverture continue tout autour de la structure (on l’appelle wantilan) permet une circulation constante de l’air, et donc, permet de refroidir tout naturellement la chambre la nuit, ce qui est essentiel dans le climat tropical de Bali, l’acoustique était misérable – on entendait tous les voisins des chambres à côté, et tous les oiseaux du jardin – dés tôt le matin jusqu’à tard la nuit …..

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