Vous avez décidé d’acheter un appareil photo numérique ? Mes félicitations, c’est un des moyens les plus sûrs de former un grand trou dans votre budget 🙂 Il est probablement inutile de vous dissuader – et donc je vais exprimer ici quelques points sur comment le choisir avec un minimum de préjudices financiers et psychologiques 🙂
Malheureusement, il est impossible de fixer les lignes directrices universelles pour le choix adéquat à un novice – les tâches et les besoins sont différents d’une personne à l’autre, et nécessitent donc un équipement différent; mon matériel photo, y inclus les boîtiers que j’utilise avec lesquels je suis tout à fait satisfaite, peut être totalement inadapté pour vos projets personnels.
Malgré cela, je vais essayer de souligner quelques points saillants auxquels il faudra faire attention lors de l’acquisition d’un nouveau caméra.
Les commerçants ne cessent pas d’influencer les amateurs naïfs par ces paramètres numériques qui se laissent facilement à mesurer (la résolution, l’ISO, le rapport de zoom, etc.), même s’ils sont peu pertinents afin de pouvoir juger si l’appareil en question soit adéquat pour capturer des images dans de réelles conditions en dehors du magasin.
La résolution de l’appareil s’exprime en mégapixels – c’est un certain nombre des points qui constituent les images obtenues. À ce jour, la résolution des appareils numériques dépasse les capacités des focales utilisées, ainsi que les capacités de la plupart des photographes utilisant ces caméras : dix mégapixels sont généralement largement suffisants dans la plupart des cas, mais aujourd’hui il est difficile de trouver un appareil numérique à une résolution inférieure.
Au lieu penser au nombre des pixels, faites plutôt attention à la taille du capteur de l’appareil en question – plus la taille du capteur est grande, mieux c’est : les grands capteurs sont plus sensibles à la lumière, ont une gamme dynamique plus large et produisent moins de bruit.
L’ISO, c’est un paramètre de sensibilité de la matrice numérique à la lumière. La valeur maximale de l’ISO caractérise indirectement la capacité de l’appareil de capturer les images dans l’obscurité, mais il ne faut pas oublier que l’augmentation de l’ISO engendre inévitablement des forts bruits – à quoi bon donc déclarer la valeur maximale d’ISO de 102.400 si les images seront en tout cas gâchées par des nombreux taches ?
À l’ISOs augmentés, les caméras compacts aux petits capteurs ne produisent que des images à faible qualité.
Le degré d’agrandissement signifie le rapport entre la longueur de la focale maximum et celle minimum – par exemple, la focale 18-55 mm a le rapport de (55 ÷ 18 ≈ 3), même si cette notion est souvent utilisée par référence aux objectifs des appareils compacts.
Le degré d’agrandissement indiqué en tant que simple chiffre (i.e. sans aucune indication quant aux valeurs maximum et minimum) n’a pas de sens et ne doit certainement pas être un critère lors de votre choix.
Effectivement – tout d’abord, un tel chiffre ne caractérise pas la longueur spécifique à la focale. Par exemple, un même degré d’agrandissement de 5 peuvent avoir les focales complètement différentes : celle disposant d’un zoom de 24 à 120 mm, ainsi que celle dotée d’un zoom de 80 à 400 mm.
Deuxièmement, une telle polyvalence va au détriment à la qualité – les ultra-zooms au degré d’agrandissement de 30 ne sont pas suffisamment lumineux et ne peuvent physiquement pas fournir les images à une netteté décente.
L’ensemble des valeurs pratique des focales est bien plus important que le degré d’agrandissement.
Le zoom numérique n’est pas seulement inutile, mais même nuisible – n’ayant aucun rapport à l’optique, le zoom numérique agrandit tout simplement l’image à l’aide du logiciel du caméra et crée l’illusion de proximité et … résulte en une significative perte de qualité !
Le paramètre le plus important et le plus obstinément ignoré par les vendeurs lors du choix d’un caméra est l’ergonomie !
Elle caractérise l’aise générale de l’utilisation de l’appareil – s’il est commode de le tenir dans les mains, à quelle vitesse il réagit aux changements des conditions de la prise de vue, jusqu’à quel point les paramètres de contrôle sont réfléchis.
La commodité, c’est une question individuelle – vous pouvez vous assurer qu’un caméra particulier est bon seulement en l’essayant dans ses mains.
Il faut aussi être en mesure d’interpréter de certains paramètres – par exemple, un grand poids du caméra n’est pas en soi une vertu, mais indirectement il peut caractériser la résistance mécanique et la fiabilité de l’appareil ; la haute vitesse en mode rafale signifie presque toujours que l’appareil est adapté pour un fonctionnement dans le régime de reportage.
Encore un conseil important – n’écoutez jamais les consultants dans les magasins du matériel photo ! Leur but est de vous vendre le caméra (de préférence, à un prix élevé) plutôt que d’améliorer vos compétences !! … Seul le photographe sait quel caméra lui convient vraiment, et lequel – pas.
Un caméra reflex numérique est toujours le meilleur choix pour les professionnels et pour les amateurs sérieux. Malgré une certaine complexité, ils sont très rapides et polyvalents – ils sont idéales pour la réalisation des clichés de sport, des paysages, des portraits d’enfants, ainsi dans les situations où on est confronté au manque de lumière – de haute sensibilité du capteur et les marges élevées des valeurs ISO aident à réussir les clichés souhaités.
Il faut distinguer les appareils dotés d’un capteur plein format (la taille de l’image correspond à la taille d’un film de 35mm) et le capteur de taille réduite (te tels systèmes sont plus courants – les dimensions réduites du capteur permettent de réduire la taille et les coûts).
Les caméras compacts ne peuvent pas être comparés aux caméras reflex numériques ni au niveau de la vitesse des opérations, ni au niveau de la qualité de l’image. Par contre, si le premier objectif d’un appareil est de l’avoir près de soi à tout moment, les appareils reflex ne sont pas acceptables en raison de leur taille.