Cette série de quatre portraits pourrait être réalisée à n’importe quel endroit en France – Paris, La Rochelle, Nantes, Rouen …. Mais on est toujours encore au sud, à la Côte d’Azur, et cette fois-ci on profite de la terrasse d’un café 🙂
Je dois dire que notre appartement était parfaitement situé pour notre séjour – placé au milieu du boulevard maréchal Joffre, tout établissement et toute structure de Beaulieu-sur-Mer étaient très facilement accessibles pour nous. En sortant de notre résidence, il fallait seulement traverser la rue pour atteindre l’arrêt de bus : peu importe la direction – Nice ou Cap Ferrat – il ne fallait pas attendre longtemps, les bus passaient en permanence.
Une vingtaine de mètres plus loin il y avait une boulangerie française, avec l’offre à tous les goûts au niveau de saveurs et de textures, peu importe s’il s’agissait de la baguette – l’icône nationale, du pain, viennoiseries – dont le croissant au beurre, emblème du petit-déjeuner français, ou de nombreuses pâtisseries pour les palais le plus aventureux des amateurs de l’art culinaire.
Une marche d’à peine cinq minutes de chez nous permet d’atteindre la gare de Beaulieu-sur-Mer – et le réseau ferroviaire nous a permis de composer notre « odyssée azuréenne » à notre propre rythme. Cette fois-ci, nous n’étions pas trop intéressées par les grandes destinations emblématiques de la Côte d’Azur qu’on connaissant déjà, par contre, comme Villefranche-sur-Mer est accessible en train en quelques minutes seulement, nous avons profité de l’accès rapide et facile à ses plages 🙂 Par contre, quoi que le réseau ferroviaire est bien développé, il faut quand même prendre en considération les heures de pointe afin d’éviter des cohues dans les trains …
Un point de stationnement de taxi en face nous a permis de nous déplacer au cœur d’Èze sans trop de difficultés. Court et panoramique, notre trajet en taxi en moins de quinze minutes s’est avéré d’un moyen idéal et confortable de découvrir ce village médiéval classé parmi les plus beaux de sites France, sans contrainte de stationnement ni difficulté d’accès à Èze-même. Suspendu à 429 mètres d’altitude, son panorama depuis les ruines du château médiéval sur la Méditerranée embrassant la côte depuis Monaco jusqu’à Nice nous a véritablement coupé le souffle ….
L’élégant centre-ville se trouve seulement les quelques mètres plus haut de la gare. S’étendant tout au long du boulevard Marinoni, il reflète l’architecture de la Belle Époque. Son point d’ancrage majeur dans le temps est caractérisé par des immeubles aux lignes élégantes et des maisons de maître du début du 20e siècle aux façades sculptées – ils vous déplacent un siècle en arrière du point de vue architectural.
Bien que le centre soit animé par de nombreuses boutiques et fines épiceries au large éventail des produits méditerranéens, tout cela me laisse indifférente 🙂 Par contre, j’ai trouvé le marché provençal, organisé plusieurs fois pendant notre séjour sur la place du Général de Gaule, nettement plus authentique – il transforme alors ce lieu en un point de rencontres et d’échanges.
À ne pas oublier le paysage culinaire – la restauration raffinée du sud de la France était omniprésente, peu importe si on entrait dans un restaurant étoilé de haute cuisine, dans un bistrot, ou dans un simple café ! Peut importe où exactement on se trouvait sur la Côte d’Azur, notre expérience gastronomique et les moments de dégustation étaient toujours étroitement liées aux vues hors comparable, panoramas exceptionnels et de magnifiques cadres – tout comme sur les images de la petite galerie ci-dessus 🙂