Les appareils photo professionnels

Par rapport aux appareils photo, le mot “professionnel” est maintenant utilisé avec et sans besoin.

Par conséquent, les débutants chérissent, d’une part, l’idée qu’ils ont impérativement besoin d’un appareil professionnel pour leur croissance créative, tandis que d’autre part ils ne sont pas capables de définir clairement en quoi s’exprime ce professionnalisme et comment il va les aider.

En parlant de l’équipement photographique professionnel, de différentes personnes pensent aux choses totalement différentes – j’ai donc jugé nécessaire d’apporter un peu de clarté à cette question.

Il n’y a pas de méthode unique pour la classification des caméras selon le degré de professionnalisme, mais en général, ils peuvent être divisés en trois grands groupes:

– les caméras professionnelles,

– les caméras de niveau intermédiaire, et

– les caméras amateurs.

Ici, on parle exclusivement des appareils numériques de petit format – la technologie de moyen format n’est en principe pas destinée aux amateurs, et en raison des coûts élevés ne peut généralement pas être considéré comme équipement photo de masse. En plus, on exclue également les appareils compacts a l’optique interchangeable car ils sont tous conçus pour les amateurs indépendamment de leur valeur.

Les appareils professionnels

Sous ce terme, on doit entendre les appareils conçus exclusivement pour un usage professionnel.

L’opinion que tout grand appareil photo noir est un modèle professionnel est donc évidemment faux.

Il ne faut pas penser non plus que le modèle le plus cher dans la gamme de produits est obligatoirement un produit professionnel – les modèles professionnels sont toujours très chers, mais au même temps les modèles chers ne sont pas toujours professionnels – pas tous les fabricants engagés dans la production de matériel photographique fabriquent les modèles professionnels.

Au strict sens du mot, ce ne sont que Canon EOS 1D X ou Nikon D4 qui sont de vrais modèles professionnels de reportage.

Ils se caractérisent par une fiabilité sans compromis, de très hautes vitesses lors des prises de vue en rafale et une grand attention aux détails lors de la conception du boîtier – résistant aux intempéries, ils ont un corps métallique et font partie obligatoire d’un plus vaste système qui comprend les focales avec une couverture maximale des distances, les flashs et d’autres accessoires.

Le groupe le plus controversé est formé par Nikon D810 et Canon EOS 5D Mark III.

Ils se laissent distinguer par un boîtier plus léger, un pourcentage plus élevé de pièces en plastique, par une vitesse moins élevée lors des prises des vues en rafale, et surtout au coûts nettement plus bas.

Parfois, afin de souligner leur infériorité par rapport aux caméras de reportage du premier groupe, ces appareils sont ironiquement appelés en tant que semi-professionnels, ou même amateur.

Mais en fait, ils ne sont pas seulement appropriés pour la majorité des tâches professionnelles, telles que la réalisation des portraits en studio ou les paysages, mais dans certains cas ils sont préférables que d’encombrants modèles coûteux.

Pour la plupart de temps, les photographes professionnels qui n’ont pas besoin de la vitesse excessive préfèrent travailler avec de tels caméras “presque professionnels” pour les raisons de commodité et d’économie.

Les appareils amateur

Les appareils amateur sont d’une taille plus petite, du poids moins élevé, d’une résistance plus faible ; ils sont dotés des fonctions de contrôle plus rudimentaires.

Souvent, il n’y a pas de boutons pour un contrôle direct d’ISO, de la balance des blancs, du fonctionnement de l’autofocus et d’autres paramètres importants.

La plupart des fonctions et des paramètres qui sont directement disponibles dans les modèles professionnels, sont contrôlés dans les modèles amateurs par le biais du menu uniquement.

Par conséquent, il est très difficile de réaliser les prises de vue de qualité dans des environnements en évolution rapide.

Il est à noter que la qualité des images livrées par les caméras amateurs est presque aussi bon que celle des images réalisées par les appareils professionnels : ceux-derniers sont surtout valorisés pour la vitesse, la durabilité et l’utilité, et non non par la qualité de leurs l’images.

Tant que l’appareil amateur est souvent perçu comme un jouet et non comme un instrument sérieux, il est doté d’une grande variété d’options novatrices et de modes créatifs conçus pour capturer l’imagination et divertir un photographe amateur naïf, tandis qu’au même temps, les utiles fonctionnalités – comme par exemple, le verrouillage du miroir – peuvent être absents.

Alors que les caméras professionnelles sont traditionnellement noirs, les modèles amateurs peuvent souvent être peinte en différentes couleurs psychédélique – heureusement, la couleur par défaut est toujours noire 🙂

Les appareils du niveau intermédiaire

Ce sont les appareils occupant une position intermédiaire entre le niveau amateur et celui du professionnel – ils sont classiquement appelées de niveau intermédiaire, ou ce qui est moins correct – semi-professionnels.

De tels caméras combinent de certaines caractéristiques des modèles professionnels et amateurs dans des proportions arbitraires – par exemple, ils peuvent avoir une gamme complète de réglages professionnels et être dotés d’une grande vitesse, mais en même temps avoir un boîtier en plastique (parfois, avec un cadre métallique).

Malgré quelques défauts, ils sont généralement d’un rapport optimal au niveau qualité // prix – cela signifie qu’ils sont déjà assez bons pour la photographie sérieuse, mais pas trop chers pour les photographes ordinaires.

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Du point de vue d’un photographe professionnel, l’équipement professionnel est celui qui est utilisé dans son activité professionnelle, quelle que soit sa source, sa classification initiale, son positionnement au marché.

En d’autres termes, les caméras professionnels et caméras utilisées par les photographes professionnels sont des termes assez proches mais non pas tout à fait identiques.

La majorité des propriétaires de la formelle technique professionnelle sont, paradoxalement, d’assez riches amateurs, et non des professionnels.

Les photographes professionnels gagne leur vie et sont donc moins disposés aux dépenses inutiles – ils choisissent l’équipement permettant d’effectuer le travail, sans pour autant débourser sans vrai besoin une fortune pour une coûteux technique – car plus d’argent est investi en matériel, moins est la rentabilité de son activité.

De très nombreux photographes professionnels ne s’opposent pas à l’utilisation du matériel photo d’amateur – de temps en temps, ou régulièrement – pour autant que le côté qualitatif de souffre pas de cette performance.

À cet égard, même si on ne peut pas se permettre du matériel coûteux, il ne faut pas s’en faire – à la fin du compte, vos travaux seront jugés par leur niveau, en non par par l’appareil que vous avez utilisé – comme ça se fait depuis des années, n’est-ce pas ? 😉

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